Bien sûr, dès que l’on touche au voyeurisme, le succès n’est pas surprenant ! Généralement, j’ai plutôt tendance de me tenir à l’écart de ce type de livre ; mais parfois il faut se plonger dans la fange des travers humains. Et en ce qui concerne, le choix de Camille Kouchner d’écrire ce livre, je peux comprendre son besoin irrépressible de sortir du sentiment de culpabilité, ainsi que du secret et du mensonge ; et qui éclairci en conséquence son besoin de rédemption via l’écriture.
Pas question de rentrer dans la liste des perversités subies dans » La familia grande » ; si ce n’est qu’au nom de la liberté, et dans son acception la plus large, tous les tabous s’évanouissent: comme la pédophilie, l’inceste, qui figurent dans ce quotidien.
Et ceci toujours dans l’extrême besoin du silence, d’un farouche déni, et en outre consubstantielle à la poursuite des dépravations commises dans le microcosme de la famille. Mais alors, quid de l’éducation des enfants dans cet univers sordide avec, me semble-t-il des conséquences fort néfastes : des séquelles irrémissibles dans la psychologie des enfants, des adolescents, voire des adultes ?
Ce livre » La familia grande » où l’auteure se confesse, éclaire avec justesse les sombres actes et pensées de la nature humaine, et ce quelque que soit les strates de la société.
