Lakestone — Sarah Rivens

J’ai cédé à une envie irrépressible, face à la splendide première de couverture de ce thriller, je l’ai acheté. Quelle ne fut ma surprise, quand je découvre le thème : il s’agit du principe de la dark romance, succinctement, une histoire d’amour avec séquestration et violences (physiques et ou psychologiques). Bon, l’acquisition réalisée, je le lis ! En comprenant rapidement que la cible choisie pour ce type de roman concerne plutôt les adolescents et jeunes adultes.

Ewing, petite ville tranquille des États-Unis, Iris Simones étudiante recherche ardemment les moyens financiers de poursuivre ses études. Malgré l’avis de ses deux meilleurs amis, elle postule un poste de serveuse dans une boîte de nuit malfamée. Ainsi, elle va rencontrer un jeune homme, Kai Lakestone ; un être dangereux, très discret, peu bavard et colérique ; et qui a comme mission de récupérer douze millions de dollars volés à une mafia nommée : l’Organisation. Or c’est le père d’Iris qui s’en trouve l’auteur !

Si Iris qui souffre d’avoir les yeux vairons, le manque d’affection familiale génère aussi un fort traumatisme, elle est comme affamée de contacts affectueux. De ce fait, elle cherche à assouvir un besoin insatiable d’affection. Dès lors une attraction intervient entre ces deux âmes perdues…Entre Iris et Lakestone, une sorte de relation toxique ou d’amitié malsaine qui va déboucher sur une forte dépendance affective de ces deux personnages.

Mais pour Lakestone, son existence est loin d’être une sinécure, mais plutôt un monde où la torture est une forme légale de punition, où la mort et la violence sont l’essence même des âmes. Il a ceux qui tuent pour de l’argent et ceux qui tuent pour le pouvoir. Cette perception de la vie produit sur Iris un cycle malfaisant entre désir et désespoir, entre mépris et empathie.
Bref elle va subir un tourbillon d’émotions, d’hallucinations, d’angoisses et de regrets qui agitent son esprit, et la font demeurer dans le déni.

« Sarah Rivens » avec ce premier tome, fourni un récit bien ciblé, où règne l’esprit manichéen du bien et du mal, accompagné d’une mer de bons sentiments et agressée souvent de tsunamis de vagues d’horreurs, de peur, de colère et de haine. Malgré les huit cents pages, le fil de l’énigme se déroule sans accroc et facilité, avec cependant des répétions de dialogues et d’incohérences d’événements ; auquel s’ajoute un bien lourd synopsis alambiqué ! Malgré tout « Lakestone » semble avoir rencontré un bon succès ; mais malheureusement je ne pense pas être le lecteur adéquat de ce genre littéraire.

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